La généralisation du
codex, à partir du IVème siècle ap.J.-C., est à mettre en relation avec l'essor du christianisme. Du Vème siècle au XIème siècle, l' écrit reste confiné au monde des clercs. L'Eglise assure la transmission de la culture gréco-latine et c'est dans les monastères que se fait la fabrication et la conservation des livres. Les
scriptoria et toutes les grandes bibliothèques sont installées dans les monastères.
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Lorsque la peau de parchemin est prête, on met en page le manuscrit en vue de la copie: réglure des marges du texte, puis des lignes elles-mêmes , à la pointe sèche ou à la mine de plomb. |
Le scriptorium
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St Jérôme, dans ce tableau du peintre florentin Domenico Ghirlandaïo, est ici représenté dans un atelier de copiste, avec tous les instruments dont celui-ci se servait. |
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Le copiste écrit à la plume, le manuscrit étant posé sur un lutrin |
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Dans ce manuscrit du XIIe siècle, de l'abbaye de St-Amand, l'auteur avec sa main droite trempe sa plume dans l'encrier, et de sa main gauche, il tient un grattoir qui permet d'effacer le texte écrit. |
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L'éclairage était toujours insuffisant, et les bésicles deviennent un instrument de travail indispensable. On conserve des manuscrits (ici à Fribourg, en Suisse), dans le plat desquels un évidement a été creusé pour y ranger des bésicles. |