
Les origines de la presse remontent jusqu'à l'antiquité, avec l'utilisation de feuilles volantes occasionnelles même si certaines se suivait et étaient numérotées. Cependant, on considère que la presse est présente à partir du moment où: l'utilisation de l'imprimerie (grâce à la mise au point de la typographie, en 1438, par Johannes Gutenberg) et la périodicité sont présents. Ces deux facteurs ne se réuniront, pour favoriser la diffusion des nouvelles, qu'au tout début du XVIIe siècle.
Au cours du XVIe siècle, des publications de nouvelles annuelles, semestrielles ou sans périodicité fixe, commencèrent à voir le jour, sous forme d'occasionnels relatant des batailles, la visite d'un important personnage...
Conscient du pouvoir que la presse représente, le roi a toujours veillé à exercer un contrôle sur celle-ci. Sous l'Ancien Régime, pour faire paraître un journal, il fallait avoir obtenu une autorisation et avoir des privilèges. C'était le cas notamment du premier grand périodique français, La Gazette. Son rédacteur, Théophraste Renaudot, avait obtenu dès 1631 le monopole de l'information grâce à son statue de médecin du roi et à l'intervention du cardinal de Richelieu. Il lance cette feuille d'information hebdomadaire qui tire son nom de "gazetta", une monnaie qui équivaut à Venise au prix d'un journal. La Gazette sera l'organe officieux du pouvoir, Louis XIII y écrira régulièrement.
Le journal des sçavans: à partir du 5 janvier 1665 qui sera la journal fondateur de la presse scientifique.
Le mercure Galant: De 1672 à 1723 qui deviendra ensuite le Mercure de France de 1724 à 1832 c'étaient des feuilles d'échos et de variétés. Aujourd'hui, un éditeur s'appelle toujours le Mercure de France.
24 août 1789, la liberté de la presse:
A la veille de la Révolution il existe environ 80 périodiques d’information en France dont le tirage par numéro est de l’ordre de 56000 exemplaires : 12000 pour la Gazette de France, 6000 pour le Mercure de France, 19200 pour les Affiches parisiennes et provinciales, 5000 pour le Journal de Paris…
Après la révolution Française de 1789, l'histoire de la presse prend un grand tournant! L'article 11 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen affirme : "la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement (...)". Cependant, la presse ne sera véritablement libre qu'entre 1789 et 1792. Ensuite, elle sera contrôlée par le gouvernement.
L’Ami du peuple ou le Publiciste parisien rédigé par Marat (sept. 1789-juil. 1793) est le plus célèbre des journaux lors de la révolution ; il connaîtra plus de 50 contrefaçons à Paris et en province

Il va aussi s'entourer d'auteur connu tel que Baudelaire, Balzac et Alexandre Dumas. Le succès du journal va s'accroître et la parution va s'accélerer.Il va paraître deux fois par semaine. C'est à partir du 16 novembre 1866 qu'il deviendra un quotidien. Il publiera alors des reportages réalisé sur place en France comme à l'étranger. Le figaro affichera aussi son opinion politique comme dan l'affaire Dreyfus où il prendra parti de Dreyfus. Pendant la guerre, le journal sera privé de son

Le 1er juillet 1836: La Presse
Emile de Girardin crée le premier quotidien bon marché à grand tirage: La Presse. Grâce aux recettes de la publicité et aux progrès de la technique il lui sera possible d’abaisser le prix au numéro. Le journal La Presse inaugure la presse populaire
La presse devient un outil de propagande, de publicité, d'influence sur l'opinion des lecteurs et pour distraire le lecteur avec des faits divers et sensationnelles.
Sous la seconde République et le second empire la presse sera divisée en deux. La presse du pouvoir, qui est soumis au pouvoir royale, et la presse d'opposition, qui, comme son nom l'indique, s'oppose au pouvoir. On voit apparaitre également de la presse féminine tel que le journal des dames et des modes qui paraitra de 1797 à 1839.
On retrouve également beaucoup de presses illustrées avec des caricatures tel que le journal Le charivari et Le Monde pour rire.
L'âge d'or de la presse: 1880-1914
Après la loi de 1881 mentionné ci-avant, la presse se transforme en une véritable industrie, en particulier grâce à la presse rotative (permettant de faire de gros torages) et au papier mecanique bon marché (fabriqué à partir de la pulpe de bois).